Posts Tagged ‘Bolivie’
Chili : et maintenant, Arica…
Décidément, les territoires chiliens sont largement disputés par les pays voisins.
Depuis 2006, ainsi, la Bolivie réclame un accès à l’océan perdu durant la Guerre du Pacifique (pour vous rafraîchir la mémoire, c’est ici et là) ; ce dossier est l’objet de crispations récurrentes entre le gouvernement bolivien d’Evo Morales et les gouvernements successifs chiliens.
Plus récemment, en janvier 2014, le Pérou avait récupéré une large zone maritime au nord du Chili perdue également durant cette Guerre du XIXe siècle, après une longue procédure (Chili et carnets en parlait ici).
Cette fois, c’est une association venue du Pérou qui lorgne un territoire chilien, Lire le reste de cette entrée »
Politique, « Esmeralda », économie… : entretien avec l’ambassadeur du Chili en France
Alors que le navire chilien Esmeralda était à Rouen, Chili et carnets a rencontré son Excellence Patricio Hales Dib. L’ambassadeur du Chili en France était en Normandie pour accueillir ses compatriotes. L’occasion de parler de marine mais aussi d’histoire, de politique internationale, d’économie… Entretien.
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Chili et Bolivie, un océan de discordes
Le conflit entre le Chili et la Bolivie pour que ce dernier récupère un accès à l’océan Pacifique, c’est l’histoire sans fin. Chili et carnets vous en parlait déjà ici, alors que le président Evo Morales souhaitait porter l’affaire devant les autorités compétentes.
Et voici donc les deux pays devant la Cour internationale de justice de La Haye (Pays-Bas), défendant, pour l’un la souveraineté sur son territoire et, pour l’autre, le retour dans son giron de quelque 120 000 km² de terre. Lire le reste de cette entrée »
Chili – Pérou : La Haye d’honneur

Le président Piñera estime que le Chili n’a pas à revenir sur des accords signés que le Pérou rejette (photo Alex Ibáñez / Gobierno de Chile)
Depuis plusieurs semaines, le Chili et le Pérou sont suspendus à une décision de justice. Une décision attendue depuis… 1884 ! La Guerre du Pacifique a beau être terminée depuis bien plus d’un siècle, les conséquences continuent de perturber les relations entre les deux pays, déjà pas vraiment amicales.
C’est en effet depuis cette guerre que les frontières maritimes ont été redessinées avec l’arrivée d’Arica dans le giron du Chili. La ville la plus méridionale du Pérou devenant ainsi la ville la plus septentrionale du Chili. Les droits côtiers ont alors changé et le Pérou a vu sa zone maritime réduite d’environ 37000 km² que le gouvernement péruvien entend bien récupérer. Lire le reste de cette entrée »
Une autre façon de découvrir le Chili
Ancien militaire dans les chasseurs alpins, Alain d’Etigny s’est reconverti dans le tourisme. En 2008, il a notamment lancé le site spécialisé en organisation de voyages vers le Chili, Chile Excepción. Alors que le Chili table sur 4 millions de touristes en 2014, zoom sur un groupe qui a parié depuis longtemps sur ce pays longtemps méconnu. De quoi donner des envies de prendre un billet d’avion… Lire le reste de cette entrée »
Chili et Bolivie : incident ou provocation ?
Dans un contexte diplomatique déjà tendu, un « incident » est survenu dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 juin 2011 à la frontière chilo-bolivienne. Des policiers chiliens ont interpellés quatorze militaires boliviens armés qui circulaient au Chili, à quelques kilomètres de Colchane, le dernier village chilien avant la Bolivie. Lire le reste de cette entrée »
Chili et Bolivie, l’amer combat
(Mise à jour le 26 décembre 2011)
Il y a quelques semaines, une sortie du président bolivien Evo Morales faisait grincer des dents le gouvernement chilien. Sous couvert d’humour, Morales admettait vouloir « récupérer Atacama » afin de bénéficier d’un accès à la mer (lire ici, le premier article sur le sujet).
D’humour, il ne semble plus question désormais. Cette fois, Evo Morales assure qu’il va porter plainte devant les gouvernements internationaux pour récupérer l’accès à la mer dont bénéficiait son pays jusqu’en 1879, le début de la guerre du Pacifique entre les deux pays. L’annonce est tombée le 23 mars, à l’occasion du traditionnel Día del mar, la fête de la mer. L’information, dévoilée par le quotidien bolivien La Razón, n’a rien d’une boutade. Depuis cinq ans, les deux gouvernements échangent et débattent sur ce thème mais ne trouvent pas d’arrangement. Le Chili fait bien quelques fleurs à la Bolivie en termes d’accès et de droits de douane. Pas assez au goût du Bolivien qui entend récupérer sa souveraineté maritime. « Nous continuerons tout de même à discuter franchement et sincèrement avec le Chili comme nous le faisons depuis cinq ans », a conclu Evo Morales.
Relations tendues
La méthode ne fait pas l’unanimité, un sénateur bolivien déplorant « que l’on agisse de façon unilatérale en demandant d’un côté et en attaquant de l’autre », d’autres estimant qu’il s’agit surtout d’une attaque idéologique, Morales étant de gauche, le président chilien Sebastian Piñera, de droite.
« Cette annonce représente un sérieux obstacle aux relations entre les deux pays », a fait savoir Piñera qui, il y a encore quelques semaines, assurait qu’il était hors de question de céder à son voisin enclavé un accès maritime. « Nous n’attendrons pas 132 ans de plus », a prévenu de l’autre côté des Andes, le ministre des relations extérieures bolivien. Ce qui s’appelle mettre du sel dans les affaires politiques. Du sel marin, évidemment.
Mise à jour :
La Bolivie a annoncé officiellement que 2012 serait l’année du dépôt de la requête devant les autorités compétentes (la cour d’arbitrage permanente ou la cour internationale de justice) pour récupérer un accès au littoral via le Chili. Le voisin du chili est l’un des plus pauvres d’Amérique latine et estime que sa défaite au XIXe siècle est la raison de cette situation économique compliquée. En récupérant les 400 km de côte perdus, la Bolivie espère ainsi revenir dans la course au niveau économique. Pour Santiago, l’annonce promet de poser « de sérieux obstacles aux relations bilatérales », ce qu’avait déjà précisé le président chilien Sebastian Piñera.
Atacama restera chilienne, na !

Le président bolivien aurait-il des vues sur la IIIe région du Chili ? "Humour", répond son porte-parole
« Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine ! », chantait-on en France. « Vous n’aurez pas Atacama et son cuivre ! », pourrait chanter Sebastian Piñera. Le président chilien a moyennement goûté une blague de son homologue bolivien, Evo Morales. A l’issue d’un discours fleuve de près de cinq heures à l’assemblée de son pays, le chef d’Etat Bolivien aurait fait part de sa volonté de récupérer la IIIe région du Chili. « Récupérer car avant, Atacama était bolivien », clame Morales. Lire le reste de cette entrée »