Posts Tagged ‘éditions Asphalte’
Chili : Quercia, le polar sans fard
Et voilà, encore une claque signée Quercia. Le genre qui vous laisse une belle trace de doigts sur la joue. D’accord, dans ses précédents romans, l’auteur chilien ne nous avait pas habitués à être bichonnés – Chili et carnets parlait déjà du premier, Les rues de Santiago (et, déjà, le nom « claque » claquait), avec l’auteur, puis du deuxième, Tant de chiens, au moment de leurs sorties – bien au contraire.
Le style Quercia, c’est du direct. Du brutal. Pas de poésie, pas de lyrisme, pas d’euphémisme. Et La légende de Santiago, troisième volet des enquêtes du flic Quiñones, ne sort pas vraiment son héros des ténèbres… Dès les premières pages, et sans divulgâcher (à l’occasion, quand on peut éviter un anglicisme…) puisque c’est le résumé officiel du roman, Santiago Quiñones aide quelqu’un à passer de vie à trépas. Et même pour un gars qui n’hésite pas à dézinguer les salopards, tuer un homme de cette manière n’est pas chose aisée. Si au moins il pouvait reprendre un peu d’air auprès de Marina, la seule femme qu’il ait aimée… Mais non. Cette dernière, dans un sursaut de lucidité, le laisse à son destin de cocaïnomane assermenté et à son enquête sur des crimes racistes perpétrés dans un Chili socialement cadavérique. Pour couronner le tout, il tombe sur un paquet qui aurait fait pâlir Escobar et qui ne va pas l’aider à décrocher. Ni lui permettre de vivre sereinement, car ce paquet de coke perdu appartient forcément à quelqu’un. Et pas à un enfant de chœur… Lire le reste de cette entrée »
Quercia, quand Santiago se fait noir
En juin 2014, les éditions Asphalte dévoilaient en français le premier roman de Boris Quercia. Avec Les rues de Santiago, le Chilien, nouveau venu dans les librairies mais figure connue du mon de de la télévision et du cinéma au Chili – comme il l’expliquait dans cet entretien pour Chili et carnets, il est producteur, réalisateur et scénariste -, Quercia se lançait avec brio dans l’univers du polar.
Forcément, après avoir été emballé par son premier livre, on était en droit d’attendre beaucoup de ce deuxième opus, Tant de chiens, qui vient tout juste de sortir. Bilan des courses ? Lire le reste de cette entrée »
Chili : la claque Quercia
L’actualité du Chili, ces derniers jours, c’est plus le foot qu’autre chose. Le pays, grand amateur de ballon rond, a les yeux rivés sur la Roja. Pourtant, de foot, dans cet article, il ne sera pas question. En attendant une (bonne) surprise de la sélection chilienne, le coup d’éclat chilien est à découvrir chez les libraires. Son nom : Les rues de Santiago. Son auteur : Boris Quercia.
Santiago, c’est une ville, la capitale du Chili. C’est aussi un prénom. Celui de Quiñones, flic désabusé dont la vie bascule après une intervention sanglante au cours de laquelle il est contraint de tuer un adolescent. Descente aux enfers, vieux démons. Mais aussi optimisme, réalisme, humanisme… Boris Quercia plonge son héros de chair et de sang dans un bain nauséabond émaillé de bulles d’air courtes mais salvatrices où l’amour a également droit de cité. Et le lecteur de se faire happer par ce roman noir comme les bas fonds santiaguinos. Une vraie claque que nous met cet auteur inconnu qui a accepté de répondre aux questions de Chili et carnets. Lire le reste de cette entrée »