Chili et carnets

Le Chili sous toutes les coutures

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Caryl Férey raconte son Chili

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Caryl Férey revient sur son périple chilien dans "Chili, la diagonale du Condor", véritable genèse de son polar (photo d'archives Anthony Quindroit)

Caryl Férey revient sur son périple chilien dans « Chili, la diagonale du Condor », véritable genèse de son polar (photo d’archives Anthony Quindroit)

Comme il l’expliquait déjà à Chili et carnets au moment de la sortie de son polar Condor, Caryl Férey a eu un peu de mal en arrivant au Chili. Après l’Argentine où il s’est senti bien plus à l’aise, la société néo-libérale chilienne l’a un peu refroidi.

Chili : les mineurs, en profondeur

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Héctor Tobar, l'homme à qui les 33 mineurs chiliens se sont confiés (photo DR Doug Knutson)

Héctor Tobar, l’homme à qui les 33 mineurs chiliens se sont confiés (photo DR Doug Knutson)

Le 5 août 2010, 33 mineurs sont pris au piège dans la mine San José, près de Copiapó, au cœur du désert d’Atacama. Un éboulement monstrueux a coincé ces 33 hommes à 700 mètres sous terre. Aucun moyen de communication avec l’extérieur, pratiquement aucunes vivres, aucun moyen de savoir s’ils seront secourus. Et, le cas échéant, quand… Bref, pas ou peu d’espoir. Pourtant, ils vont tenir. Vivre. Survivre. Plus de deux semaines sans connaître ce qui se passe au-dessus d’eux, si des recherches ont démarré, en avalant à peine de quoi nourrir un moineau tous les deux ou trois jours et en buvant de l’eau mâtinée d’huile de moteur.
De ces jours passés en totale autarcie, les mineurs n’avaient encore rien dit, ou alors le strict minimum. S’ils devaient parler, c’était pour le faire ensemble ou pas du tout. Avant la sortie d’un film, dans lequel Antonio Banderas incarne le bouillonnant Mario Sepúlveda, les 33 ont raconté leur histoire à Héctor Tobar. Lire le reste de cette entrée »

Written by Anthony Quindroit

13 mars 2015 at 0 h 18 min

Le maître du polar chilien

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Ramón Díaz-Eterovic

Ramón Díaz-Eterovic, maître du polar chilien, présente son cinquième roman traduit en français (photos DR)

De Santiago du Chili, le touriste ou le voyageur de passage ne verra que les facettes positives d’une cité tentaculaire dominée par la Cordillère des Andes. Dans ses livres, Ramón Díaz-Eterovic entraîne son détective privé dans les ruelles sombres, les quartiers crasses et les salons des anciens militaires planqués depuis la chute d’Augusto Pinochet. On y croise les puissants déchus, les filles de joies sans vie, des amateurs de courses de chevaux et un chat blanc, Simenon, jamais avare d’une conversation discrète avec son maître détective.
En France, l’écrivain chilien Díaz-Eterovic est un illustre inconnu, dont le nom a pu, au hasard des lectures, marquer l’esprit d’amateurs de polars. Car les péripéties d’Heredia constituent une véritable saga. Treize livres sont déjà sortis au Chili – un quatorzième est même écrit. Le détective au nez creux et à la descente facile a aussi eu les honneurs d’une série télé, Heredia & Asociados, en 2005. Une BD, Heredia détective est en préparation.
En France, la passion des bourrins du détective et l’ambiance moite de la Piojera (un bar emblématique de Santiago) n’ont que récemment trouvé leur place chez les libraires. En 2001, les éditions Métailié éditent Les sept fils de Simenon, puis La mort se lève tôt (2004), Les yeux du coeur (2007) et La couleur de la peau (2008). Enfin, ces derniers jours, L’obscure mémoire des armes. Dans ce dernier, la patience et la philosophie d’Heredia est mise à rude épreuve : un homme est abattu et seule sa soeur refuse de croire à l’action isolée de voleurs amateurs. Sans piste réelle, Heredia plonge dans le passé de la victime. Un passé où les mots « torture » et « Villa Grimaldi » sont bien plus que des références à l’histoire trouble du pays. Lire le reste de cette entrée »

Written by Anthony Quindroit

28 mai 2011 at 1 h 50 min

Bolaño, la parenthèse désenchantée

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Roberto Bolaño

Les textes de Roberto Bolaño, huit ans après sa mort, n'ont rien perdu de leur cinglant (photo Mathieu Bourgois)

Il faut bien l’admettre, Roberto Bolaño n’est pas le plus connu des auteurs chiliens. Moins populaire qu’Isabel Allende, plus difficile d’accès que Luis Sepúlveda, moins connu que Pablo Neruda, le romancier – chroniqueur – poète jouit pourtant d’une notoriété et d’une aura dans la caste des auteurs hispaniques et même au-delà. Huit ans après sa mort, en 2003, à l’âge de 50 ans, paraît Entre parenthèses en France un recueil de discours, de conférences, de chroniques, de réflexions sur des grands tout et des petits riens moins insignifiants qu’il n’y paraît. Lire le reste de cette entrée »

Written by Anthony Quindroit

14 avril 2011 at 13 h 19 min

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