Chili et carnets

Le Chili sous toutes les coutures

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Le très bon « vœu » de Díaz-Eterovic

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"Le deuxième vœu", un très bon cru de l'auteur chilien Ramón Díaz-Eterovic

« Le deuxième vœu », un très bon cru de l’auteur chilien Ramón Díaz-Eterovic

Heredia est de retour chez les libraires français avec son polar Le deuxième vœu. Cette fois, le détective mélancolique de Santiago du Chili enquête sur une deux affaires. D’un côté, un fils lui demande de retrouver son vieux père, disparu sans laisser d’adresse. De l’autre, l’orphelin Heredia Lire le reste de cette entrée »

Chili : les mots des autres

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Bertille Hausberg

Bertille Hausberg traduit depuis près de vingt ans l’essentiel de la littérature chilienne arrivant en France (photo DR pour « Chili et carnets »)

Si Sepúlveda a gagné ses galons d’auteur en France, c’est en partie grâce à une femme : Bertille Hausberg. Son nom apparaît sur les quatrièmes de couvertures de bon nombre de romans chiliens. Dans l’ombre, elle décortique et traduit une grande part des livres d’auteurs du Chili. Elle côtoie les grands noms de la littérature chilienne – Angel Parra est de ses amis et vante volontiers son travail – et fait partie des traductrices les plus réputées pour ce qui est de l’Amérique latine. Bertille Hausberg a même, distinction étonnante dans le milieu des traducteurs, décroché le prix Rhône-Alpes du Livre en 2006 pour sa traduction de Sartre et la Citroneta de Mauricio Electorat.
Alors qu’elle revient aux sources avec la sortie en librairie du nouveau livre d’Hernán Rivera Letelier – L’art de la résurrection (chronique à lire prochainement sur Chili et carnets) – et que de nouvelles traductions sont en cours, Bertille Hausberg revient sur sa carrière, sa méthode et son goût pour les livres venus du bout du monde. A 71 ans, elle garde sa passion intacte. Lire le reste de cette entrée »

Written by Anthony Quindroit

16 septembre 2012 at 18 h 31 min

Le maître du polar chilien

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Ramón Díaz-Eterovic

Ramón Díaz-Eterovic, maître du polar chilien, présente son cinquième roman traduit en français (photos DR)

De Santiago du Chili, le touriste ou le voyageur de passage ne verra que les facettes positives d’une cité tentaculaire dominée par la Cordillère des Andes. Dans ses livres, Ramón Díaz-Eterovic entraîne son détective privé dans les ruelles sombres, les quartiers crasses et les salons des anciens militaires planqués depuis la chute d’Augusto Pinochet. On y croise les puissants déchus, les filles de joies sans vie, des amateurs de courses de chevaux et un chat blanc, Simenon, jamais avare d’une conversation discrète avec son maître détective.
En France, l’écrivain chilien Díaz-Eterovic est un illustre inconnu, dont le nom a pu, au hasard des lectures, marquer l’esprit d’amateurs de polars. Car les péripéties d’Heredia constituent une véritable saga. Treize livres sont déjà sortis au Chili – un quatorzième est même écrit. Le détective au nez creux et à la descente facile a aussi eu les honneurs d’une série télé, Heredia & Asociados, en 2005. Une BD, Heredia détective est en préparation.
En France, la passion des bourrins du détective et l’ambiance moite de la Piojera (un bar emblématique de Santiago) n’ont que récemment trouvé leur place chez les libraires. En 2001, les éditions Métailié éditent Les sept fils de Simenon, puis La mort se lève tôt (2004), Les yeux du coeur (2007) et La couleur de la peau (2008). Enfin, ces derniers jours, L’obscure mémoire des armes. Dans ce dernier, la patience et la philosophie d’Heredia est mise à rude épreuve : un homme est abattu et seule sa soeur refuse de croire à l’action isolée de voleurs amateurs. Sans piste réelle, Heredia plonge dans le passé de la victime. Un passé où les mots « torture » et « Villa Grimaldi » sont bien plus que des références à l’histoire trouble du pays. Lire le reste de cette entrée »

Written by Anthony Quindroit

28 mai 2011 at 1 h 50 min

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